Παρασκευή 9 Μαρτίου 2018

Complications du traitement endovasculaire des anévrismes cérébraux : incidences, analyses en sous-groupes et facteurs de risques issus de l’étude ARETA

Publication date: March 2018
Source:Journal of Neuroradiology, Volume 45, Issue 2
Author(s): S. Soize, M. Gawlitza, L. Pierot
IntroductionL'objectif est de rapporter l'incidence des complications procédurales et d'identifier leurs facteurs de risque dans une large série prospective de patients porteurs d'anévrismes intracrâniens (AIC) traités par voie endovasculaire. Ces résultats apporteront plus de données dans un but d'information des patients et d'aide dans le choix de la thérapeutique.Matériel et méthodesAnalyse post hoc sur une cohorte prospective multicentrique de 1289 patients traités par voie endovasculaire pour un AIC entre décembre 2013 et décembre 2014 dans 19 centres français. Seuls les patients traités pour un anévrisme unique traité ont été inclus dans l'analyse. Les complications du traitement étaient répertoriées selon les catégories suivantes : complications thromboemboliques, perforations du sac anévrismal, dissections artérielles, problèmes techniques liés au matériel. Leurs conséquences en termes de morbi-mortalité étaient rapportées. Les résultats sont rapportés de manière globale, puis dans les sous-groupes des anévrismes rompus et non rompus, en fonction des différents types de traitement.RésultatsParmi les 973 patients analysés, 14,9 % ont présentés une complication. Les complications thromboemboliques angiographiques représentaient 9,8 %, les ruptures anévrismales 2,7 %, les dissections artérielles 0,6 % et les problèmes techniques 2,7 %. Les patients ayant un AIC rompu présentaient plus de rupture lors de la procédure (3,5 % vs. 1,1 %, p=0,02) que ceux ayant un AIC non rompu, mais pas plus d'évènements thromboemboliques angiographiques (9,6 % vs. 10,1 %, p=0,78). Il n'y avait pas de différence de complications entre patients traités par coiling vs. balloon remodeling, dans la population globale comme dans les sous-groupes. La mise en place d'un stent, flow diverter ou flow disrupter n'augmentait pas le risque de complication par rapport au coiling±ballon, ce résultat étant à nuancer par un manque de puissance lié à des effectifs de petite taille dans certains groupes.ConclusionLes complications procédurales lors du traitement d'un anévrisme ne sont pas si rares, mais heureusement rarement symptomatiques. Les patients avec un AIC rompu présentent un risque plus élevé de rupture peropératoire. La technique de remodeling au ballon ne présente pas plus de risque que le coiling simple.



from Imaging via alkiviadis.1961 on Inoreader http://ift.tt/2oXZhmp

Δεν υπάρχουν σχόλια:

Δημοσίευση σχολίου

Δημοφιλείς αναρτήσεις